Numismatique

Un an nous sépare du 140e anniversaire de l’inauguration de la statue de la Liberté à New York. Il n’est pas inutile de faire un retour sur la pièce de 100 Francs liberté frappée en 1986 pour le centenaire du Monument, un événement aussi impressionnant que sa construction entre Paris et New York un siècle auparavant.

Il y a dix ans, l’Union monétaire européenne créait une pièce de 2 € commémorative des 30 ans du drapeau européen. Aujourd’hui, ce drapeau a 40 ans et plus que jamais, en ces temps troublés que nous vivons, nous avons besoin de l’union qu’il symbolise. Revenons sur son histoire et sur l’heureuse conception de la pièce qui le célèbre.

Qui a dit que la curiosité est un vilain défaut ? Parfois, les dictons les plus tenaces méritent d’être revisités… Ainsi, sans ce trait de caractère qui gouverna toute son existence, Sir Hans Sloane ne serait pas devenu cet homme qui cherchait à faire entrer le monde dans sa demeure, réunissant une collection d’objets si considérable qu’elle jeta les bases du British Museum, un des musées les plus visités au monde.

Parce que les essais monétaires sont extrêmement rares, et qu’ils n’ont jamais été mis en circulation, ces pièces sont très recherchées des collectionneurs et leur valeur est inestimable pour les plus belles d’entre elles. Mais de quoi parle-t-on lorsqu’on utilise le mot « essai » ?

Parmi les graveurs du XXe siècle, plusieurs grands noms se dégagent. Les plus connus sont ceux qui ont obtenu le Grand Prix de Rome en gravure et/ou ceux qui ont été nommés graveur général. Cependant, les ateliers parisiens ont regorgé d’artistes de talent qui ont su, par leurs œuvres, toucher les collectionneurs ou le public sans que celui-ci en soit toujours conscient. Nous avons choisi de vous présenter l’un d’entre eux.

Nul besoin d’avoir été graveur général de la Monnaie de Paris ou d’avoir réalisé des monnaies de circulation pour être un graveur de talent. L’artiste et maître Dropsy fait partie d’un cercle restreint de spécialistes en gravure qu’il convient de connaître.

Parmi les grands collectionneurs, certains ont cumulé les « casquettes ». Les grands marchands numismates du XXe siècle sont souvent également collectionneurs. Nous allons vous présenter le portrait d’un marchand réputé de la première moitié du XXe siècle qui collectionna, sa vie durant, livres et monnaies de la région qui l’a vu naître, la Lorraine.

Les pièces de monnaies françaises, mêmes modernes, peuvent réserver quelques surprises y compris aux collectionneurs  chevronnés. En effet, nous allons vous présenter une monnaie non destinée à la circulation, mais qui en a toutes les caractéristiques, et qui n’est pas non plus totalement une monnaie pour collectionneurs.

L’une des premières monnaies utilisée dans l’hémisphère Sud fut, sans nul doute, un petit coquillage dénommé « cauri » (nom scientifique : cypraea moneta), mais plus connu au Nord sous le nom de « porcelaine ». Elle fut utilisée en Inde et en Chine, puis gagna l’Afrique, l’Amérique du Sud et la Polynésie. Ses dernières traces d’utilisation sont attestées au début du XXe siècle. 

Les grandes collections ne se découvrent généralement qu’à la dispersion de celles-ci. Leurs pièces deviennent alors des monnaies à « pedigree » qui font souvent l’objet de vénération de la part des collectionneurs. Voici une de ces grandes collections, qui a appartenu au « pape » du surréalisme : l’écrivain André Breton.

Entreprendre de collectionner les monnaies commémoratives françaises peut réserver quelques surprises. Si tous les collectionneurs en ont eu entre les mains (1 franc de Gaulle 1988, 2 francs Jean Moulin 1993, 5 francs centenaire de la tour Eiffel…), d’autres pièces sont plus confidentielles, car elles n’ont pas été fabriquées pour la circulation courante. Exemple avec la recherchée 10 francs Montesquieu de 1989.

Peu connu, si ce n’est par des initiés, Antoine Desboeufs a pourtant gravé des médailles sous trois rois, une République et un empereur. Il a aussi participé à trois concours monétaires, ceci le plaçant de fait parmi les plus importants graveurs du XIXe siècle.