Auteur: Michel Plun

Entreprendre de collectionner les monnaies commémoratives françaises peut réserver quelques surprises. Si tous les collectionneurs en ont eu entre les mains (1 franc de Gaulle 1988, 2 francs Jean Moulin 1993, 5 francs centenaire de la tour Eiffel…), d’autres pièces sont plus confidentielles, car elles n’ont pas été fabriquées pour la circulation courante. Exemple avec la recherchée 10 francs Montesquieu de 1989.

Parmi les trésors exceptionnels, quelques épaves ont livré leur secret. Des sociétés spécialisées dans la recherche sous-marine font d’ailleurs régulièrement l’actualité. Nous allons vous présenter un trésor mythique lié à un épisode historique majeur :  la défaite de « l’Invincible Armada » espagnole à la fin du XVIe siècle.

Peu connu, si ce n’est par des initiés, Antoine Desboeufs a pourtant gravé des médailles sous trois rois, une République et un empereur. Il a aussi participé à trois concours monétaires, ceci le plaçant de fait parmi les plus importants graveurs du XIXe siècle.

Dans un secteur plutôt masculin, quelques-uns des plus grands collectionneurs sont des femmes. Comme beaucoup d’entre eux à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la comtesse était une amatrice d’art qui, selon ses goûts, accumula une superbe collection monétaire.

Parmi les grandes collections, il y a des noms que l’on retient grâce à des ventes et des catalogues mémorables, et d’autres qui restent en mémoire par leurs dons à des musées et associations. Le richissime et célèbre collectionneur, que nous allons vous présenter, fait exceptionnellement partie des deux catégories.

Lorsque l’on entend le nom de Gévaudan, une ancienne province française, cela évoque surtout l’histoire de la bête (ou des bêtes), qui a terrorisé toute la région pendant quelques années, au XVIIIe siècle. Se limiter à cet évènement serait réducteur pour ce territoire, qui compte des monuments importants dès la préhistoire.

Surnommé par les numismates la « zone du denier gaulois », la région française du Grand Est a dévoilé l’une des plus belles trouvailles de ce début du XXIe siècle. Le petit village de Bassing, au nord du département de la Moselle et au cœur du « pays des étangs », a été le théâtre d’une importante découverte de monnaies gauloises.

En 1880, tous les ateliers monétaires provinciaux sont fermés, et seul reste l’atelier parisien. Jean Lagrange devient alors le 21e graveur général des monnaies. Petit retour sur sa vie et son œuvre.

L’or, qu’il soit physique ou seulement comptable, a été un instrument de paiement et de mesure de richesse dès l’Antiquité. Véritable étalon  de tout système monétaire pendant plusieurs siècles, l’or a souvent été critiqué pour son manque de souplesse économique, en étant comparé à une relique. Dans l’histoire du XXe siècle, il est tout autant une valeur refuge que le reflet d’une économie mondiale malmenée par les crises et les guerres.

Jacques-Édouard Gatteaux fait partie des graveurs méconnus du XIXe siècle. Pourtant, pendant plus d’un demi-siècle, il fut souvent sollicité pour son talent et réalisa de nombreux portraits.

Les numismates sont des personnes passionnées ayant consacré plusieurs années de leur vie à bâtir leur collection avec, généralement, un fil conducteur lié à un coup de cœur, à l’Histoire ou à leurs origines. Les grands collectionneurs, ceux qui ont construit leur collection en dépensant des sommes colossales, laissent souvent une trace de leur passion lors de l’établissement d’un catalogue pour la dispersion de ce qu’ils considèrent comme leur chef-d’œuvre. Petite présentation de l’un d’eux.

Le réemploi de gravure est un phénomène courant dans la numismatique française contemporaine. On peut citer l’Hercule d’Augustin Dupré ou la Semeuse d’Oscar Roty. L’exemple que nous avons choisi de mettre en lumière est plus original, puisqu’il s’agit d’une monnaie de la Ve République, qui reprend une gravure d’un type non adopté…