Général d'Estienne
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Général d'Estienne

Descriptif
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55€

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Description

Métal : Bronze massif, argenté
Diamètre : 68 mm
Poids : 180 g
Présentation : sous boîte
Atelier de gravure : Monnaie de Paris

Jean-Baptiste Estienne est né le 7 novembre 1860 à Condé, dans la Meuse. A 20 ans, il sort diplômé
de l'Ecole Polytechnique et entre à l'Ecole d'application de l'Artillerie et du Génie.

Il poursuit sa carrière militaire dans l'artillerie. Lorsque la guerre éclate en 1914, il est colonel au 22e régiment d'artillerie.

Celui que l'histoire a reconnu comme "le père des chars" a eu l'idée, dès 1915, de monter des tubes de canons 75 français sur des tracteurs américains à chenilles, afin de les amener en première ligne. Les premiers "blindés" sont construits au Creusot
en 1915.

Les Britanniques font en secret des essais parallèles. Leurs engins prennent le nom de "tanks" ("réservoirs") : c'est l'inscription portée sur les caisses, pour tromper l'ennemi... Leurs "Mark I" sont employés pour la première fois en septembre 1916 sur la Somme ; ils ne se révèlent pas d'un effet considérable, faute d'équipages expérimentés.

Côté français, les premiers chars Schneider et Saint-Chamond seront de véritables pièges, inadaptés aux terrains difficiles.

C'est à partir de novembre 1917, à la bataille de Cambrai, que l'emploi massif de blindés plus perfectionnés : les "Mark IV" britanniques et les chars légers français Renault, vont sortir le front de l'immobilisme dans lequel il s'est installé, et décider de l'issue du conflit.

De leur côté, les Allemands se montrent réticents vis-à-vis des blindés, dont l'emploi pour eux est un aveu de faiblesse. Ils prennent ainsi un retard considérable sur les Alliés, qui disposent désormais, grâce aussi aux renforts américains et à l'aviation, d'une écrasante supériorité en matériel.

Lors de la contre-offensive de 1918, les tanks, que les Alliés ont maintenant appris à utiliser, en coordination avec l'infanterie, l'artillerie et l'aviation, vont permettre d'exercer une pression sans relâche sur l'adversaire et lui infliger des pertes irréparables.

Le colonel Estienne, plusieurs fois cité pendant la guerre, promu général en août 1916, finira sa carrière comme Inspecteur des chars de combat.

En 1918, il est fait Commandeur de la Légion d'Honneur, avec la citation suivante "... A créé et organisé de toutes pièces, malgré les difficultés sans nombre, le merveilleux instrument de combat qu'est l'artillerie d'assaut, en a fait une arme redoutable, dont la puissance nous a été précieuse et qui a contribué, notamment, pour une large part, aux succès des armes françaises dans la 2ème quinzaine de Juillet 1918. Aussi brave soldat que technicien de tout premier ordre, peut être fier de son œuvre".

Grand Croix de la Légion d'Honneur en 1934, il meurt 2 ans plus tard, le 2 avril 1936.


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