Les Etats Généraux  (5 mai 1789)
  • Les Etats Généraux  (5 mai 1789)

Ouverture des États Généraux

Descriptif
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25€80

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Description

Métal : Cupronickel doré à l’Or fin 24 carats
Diamètre : 41 mm 
Poids : 31 g 
Tranche : cannelée 
Présentation : sous capsule

En cette année 1788, la crise financière de l'État est d'autant plus paradoxale que la France est le pays le plus riche et le plus puissant d'Europe. Les grands industriels et les riches négociants imposent leur loi à l'Angleterre et aux autres nations européennes. Le Contrôleur général des Finances, Loménie de Brienne tente de lever de nouveaux impôts. Il s'attaque également aux dépenses sociales, soulevant la colère du peuple et des parlementaires. Dans l'impasse, Loménie de Brienne suggère à Louis XVI de convoquer les États généraux. Il pense que seule une assemblée de délégués de tout le pays peut imposer des réformes aux privilégiés et au Parlement. Mais devant l'impopularité de son Contrôleur général des Finances, le 25 août 1788, Louis XVI limoge Loménie de Brienne et rappelle le banquier suisse Jacques Necker.

Une assemblée extraordinaire pour la première fois réunie depuis 1614

Le souverain tiendra compte cependant du conseil de Loménie de Brienne et décide, le 5 mai 1789 de réunir les États généraux. C'est le dernier moyen qui lui reste pour tenter de sauver le royaume de la faillite. La réunion extraordinaire de cette assemblée ne s'était pas produite depuis 1614. Les États généraux avaient pour vocation au Moyen Âge d'autoriser le roi à lever des impôts exceptionnels. En 1789, le but est de répondre au mécontentement de la population. Pour préparer cette assemblée, des cahiers de doléances – ensemble de souhaits à l'adresse du roi – circulent dans tout le pays, où les griefs et revendications de la population y sont inscrits. Cette tradition remonte au XVe siècle. En 1789, elle aboutit à la rédaction d'environ 60 000 cahiers. Bien que respectueux de la monarchie, les Français souhaitent une limitation des pouvoirs du roi. De nombreux cahiers plaident l'abolition des privilèges et des lettres de cachet, symbole de l'absolutisme royal ; d'autres exigent une meilleure représentation du Tiers État – représentant le peuple – dans les parlements ; certains prônent l'égalité devant l'impôt auquel le clergé et la noblesse devraient être assujettis, etc. À l'époque, aucun de ces cahiers ne fait référence à l'instauration d'une République.

Les États généraux : l'espoir de tout un peuple !

Les État généraux s'ouvrent par une procession dans les rues de Versailles et une messe. La cérémonie est grandiose. Louis XVI porte la tenue d'apparat de l'ordre du Saint-Esprit, orné de splendides broderies. L'assemblée réunit 1 139 députés des 3 ordres du pays : le Clergé, la Noblesse et le Tiers État. Chacun a un grief spécifique. Le Clergé souhaite confirmer son autonomie financière, la Noblesse espère obtenir des dons de terre et d'argent et le Tiers État croit en la mise en place de nouvelles institutions équitables et durables. N'oublions pas que ce dernier, représentant la majorité de la population, est porteur de l'espérance de 27 millions de sujets qui n'ont qu'un voeu : être entendus. Mais les États généraux sont une déception pour les députés du peuple. Dès l'ouverture de la session, ils réalisent qu'aucune des réformes proposées dans leurs cahiers de doléances ne sera sérieusement discutée. De cette assemblée tant attendue va naître une immense déconvenue à l'échelle nationale. Les États généraux marquent le début de la Révolution française et de tous les événements dramatiques qui vont s'en suivre.

1788 : 25 août limogeage de Loménie de Brienne Contrôleur général des Finances
1789 : 5 mai ouverture des États généraux
1789 : 60 000 cahiers de doléances sont rédigés

Le saviez-vous ?
En 1789, Jacques Necker est l'homme que la France et l'Europe considèrent comme le seul capable d'assurer “à la fois la mission et les moyens” de la régénération de l'État. L'auteur de cette formule n'est autre que Robespierre, en février 1789. Banquier genevois, installé à Paris en 1763, Necker devient, en1772, représentant de Genève, auprès du roi et de ses ministres, puis en 1777 Directeur général des Finances. Bien qu'ayant un rang de grand bourgeois, il jouit de la sympathie du peuple, car il incarne un certain libéralisme. À tel point que, lorsque le 11 juillet 1789, Louis XVI décide de le renvoyer, Camille Desmoulins voit dans ce geste une offense au peuple et appelle les Parisiens à prendre les armes. Necker sera, après la prise de la Bastille, rappelé par le roi. Mais la Révolution va le conduire à délaisser la Cour au profit de l'Assemblée.

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