Bataille de l'Yser
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Bataille de l'Yser

Descriptif
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55€

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Description

Métal : Bronze massif, argenté
Diamètre : 68 mm
Poids : 180 g
Présentation : sous boîte
Atelier de gravure : Monnaie de Paris

Le "miracle de la Marne" a stabilisé le front sur l'Aisne. De ce moment, de part et d'autre, on cherche à envelopper l'adversaire, et le front s'étire vers le nord. Tandis que les Allemands renforcent leur dispositif, Joffre achemine vers le nord 30 divisions d'infanterie et de cavalerie ; pour alimenter la gigantesque bataille, Paris est vidée de ses troupes et des pièces d'artillerie qui y avaient été rassemblées. Du 4 au 18 octobre, les Britanniques viennent se porter à l'extrême gauche du dispositif allié, en mesure de couvrir les ports de la mer du Nord, indispensables au cas où il faudrait envisager un rembarquement du corps expéditionnaire.
Assiégée dans Anvers, l'armée belge parvient à se dégager le 7 octobre et à faire retraite le long de la côte en direction de l'Yser.

Le 15 octobre, la bataille se déchaîne sur le front de l'Yser. Les IVe et VIe armées allemandes du duc de Wurtemberg et du Kronprinz de Bavière contraignent les Alliés à une défense acharnée. L'assaut ennemi est finalement contenu. Le 19 octobre, von Falkenhayn lance l'attaque contre la ligne de l'Yser. En face de lui, les restes de l'armée belge, difficilement rétablie sur l'Yser, leur droite appuyée à Dixmude, où s'organisent les 6500 hommes de la brigade de fusiliers marins, commandée par l'amiral Ronar'ch. Au-delà, la VIIIe armée française commandée par d'Urbal. Un ensemble hétéroclite d'unités d'active, de territoriaux, de tirailleurs sénégalais et de cavaliers.. A sa droite, l'armée anglaise. Côté allemand, tous les espoirs reposent sur la "nouvelle" IVe armée du duc de Wurtemberg, formée de quatre nouveaux corps constitués en Allemagne avec des volontaires, élites de l'université et de la jeunesse allemandes, hâtivement instruits mais prêts à tous les sacrifices.

La bataille fera rage pendant 12 jours, à Nieuport, à Dixmude et Ramscapelle. Les défenseurs sont écrasés par des feux d'artillerie d'une violence effrayante, et c'est avec une agressivité féroce que les vagues d'infanterie allemandes se lancent à l'assaut. La ligne de l'Yser est pourtant tenue. Deux brigades françaises encadrent les troupes belges qui, après la belle résistance de Liège et d'Anvers, opposent toujours, galvanisées par l'exemple d'Albert Ier, le "roi chevalier", une résistance inattendue à la pression allemande. A Dixmude, les fusiliers marins du contre-amiral Ronar'ch entrent dans la légende en ne cédant pas un pouce du terrain qu'on leur a demandé de défendre. Les tirailleurs sénégalais se battent tout aussi furieusement, avec une abnégation et un mordant qui stupéfient l'adversaire, initialement persuadé que ses formidables coups de boutoir allaient rapidement briser une résistance jugée désespérée.

A la fin du mois d'octobre, les Belges se résignent  à ouvrir les écluses de Nieuport et à noyer ainsi toute une partie de la vallée de l'Yser, seul moyen restant pour stopper l'ultime ruée d'un ennemi d'autant plus déterminé qu'il sent la victoire à sa portée.

Le centre de gravité des combats se déplace alors sensiblement vers le sud, vers Langemark, Ypres et Messines où les forces de l'Empire britannique vont devoir livrer une des plus terribles batailles de leur histoire.


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