Henri III (1551-1589)
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Henri III (1551-1589)

Descriptif
1550695
18€80

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Description

Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule

Henri III est le quatrième fils d’Henri II, roi de France et de Catherine de Médicis. Il porte le titre de duc d’Angoulême et en 1560, à l’avènement de son frère Charles IX, il devient duc d’Orléans. Grâce aux habiles manoeuvres diplomatiques de Catherine de Médicis, le 11 mai 1573, il est élu roi de Pologne. Mais le 30 mai 1574, son frère Charles IX meurt prématurément, il quitte discrètement la Pologne, pour rejoindre le trône de France.

Il est sacré officiellement à Reims le 13 février 1575 sous le nom d’Henri III et deux jours plus tard, il épouse Louise de Lorraine. En montant sur le trône de France, il hérite d’un royaume divisé où son autorité n’est que partiellement reconnue. De plus, il choisit de se passer des précieux conseils de sa mère Catherine de Médicis, qui a une très grande expérience du pouvoir. Son règne est marqué par de nombreux conflits religieux, politiques et économiques. Très vite il doit faire face à l’opposition des protestants, des catholiques modérés et des ultra catholiques, conduits par la puissante famille des Guise.

En 1576, Henri III signe l’édit de Beaulieu, qui assure aux Réformés la liberté de culte et leur accorde une représentation dans les parlements provinciaux. Mais, hostile à cet édit, les catholiques, sous la direction de Henri Ier, 3e duc de Guise, forment la Ligue. Henri III reprend alors la guerre contre les protestants.

Après la paix de Nérac en 1580, le roi ordonne la dissolution de la ligue. Mais la trêve n’est que provisoire. Le conflit religieux reprend de plus belle en 1584, lorsque la mort du jeune duc d’Alençon, frère du roi, fait du protestant Henri de Navarre, futur Henri IV, l’héritier du trône de France.

Alors, Henri III décide d’éliminer ses adversaires, à commencer par Henri de Guise, qu’il fait assassiner le 23 décembre 1588 et son frère, le Cardinal Louis de Guise, qui est exécuté le lendemain. Il fait arrêter les principaux chefs de la Ligue. Mais à la nouvelle de ces exécutions, Paris, tenu par les ultra-catholiques, se soulève et entre en rébellion. Le roi se replie à Tours où il demande l’appui de son cousin Henri de Navarre. Ensemble, ils concluent une trêve et partent en guerre contre la Ligue. C’est grâce aux conseils du futur Henri IV, que le roi va reconquérir son royaume.

Pour son conseil, Henri III s’entoure des meilleurs juristes. Il confie des responsabilités à des hommes de la noblesse, qui lui sont dévoués. La cour voit ainsi apparaître les célèbres “mignons ”. Ils seront consacrés en 1578 par la création de l’Ordre du Saint-Esprit, ordre de chevalerie prestigieux, qui rassemble autour du roi, les gentilshommes les plus distingués. Le roi organise des fêtes fastueuses qui sont fortement critiquées et ne cessent d’approfondir les dettes du royaume. Mais Henri III ne pense qu’à la restauration de la puissance royale. Il procède notamment à une réforme monétaire devant régler les problèmes financiers du royaume. Mais le 1er août 1589, Jacques de Guesle, procureur général du parlement de Paris, entre dans la chambre du roi, accompagné d’un frère Jacobin, Dominicain qui dit être porteur de nouvelles importantes provenant du Louvre. Il fait semblant de prendre des documents et sort un couteau avec lequel il frappe Henri III au ventre. Après avoir reçu l’extrême-onction vers minuit, le roi s’éteint le 2 août 1589, à l’âge de 38 ans. Henri III est le dernier souverain de la dynastie des Valois, laquelle aura régné sur la France de 1328 à 1589.

Le saviez-vous ?
“Les mignons” favoris des grands seigneurs…

Ce terme apparaît dès le règne de Charles VII, il désigne aussi bien les “mignons de Dieu” – les jésuites – que les “mignons du pape”. À la Renaissance, la chambre royale est sacrée et pouvoir y dormir en présence du roi était l’ultime consécration d’un courtisan. Il ne prend une connotation singulière qu’à partir du règne d’Henri III. Les courtisans qui fréquentent la cour s’habillent avec un raffinement démesuré. Ils se fardent, se poudrent et se frisent les cheveux, portent des boucles d’oreilles, de la dentelle et de grandes fraises empesées.

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