Honoré de Balzac

Honoré de Balzac 1799-1850

Honoré de Balzac naît le 20 mai 1799 à Tours. Le jeune Honoré, délaissé par sa mère, se réfugie dans les livres. En 1816, il entame des études de droit tout en suivant le métier de clerc de notaire. Mais sa passion pour la lecture le poursuit et il continue de dévorer durant son temps libre de nombreux ouvrages de philosophie. En 1819, il décide de se consacrer à la littérature et rédige une tragédie, Cromwell, qui reçoit un accueil décevant auprès de ses proches.

Honoré de Balzac se tourne alors vers le roman historique. Il écrit plusieurs livres sous le pseudonyme Lord R’hoone, dont L’Héritière de Birague et Clotilde de Lusignan. En 1822, il choisit le pseudonyme de Horace de Saint-Aubin pour publier notamment Le Vicaire des Ardennes et Annette et le Criminel. Ces œuvres de jeunesse ne suffisent pas à subvenir à ses besoins et sa tentative de devenir libraire-éditeur s’avère un échec. Balzac se consacre alors essentiellement au journalisme, tout en continuant d’écrire. Les Chouans est le premier roman à sortir sous son vrai nom. En 1831, il publie La Peau de chagrin ; en 1834, Le Père Goriot. C’est alors que l’écrivain a l’idée de regrouper ses romans dans un ensemble organisé et de faire réapparaître les personnages d’un ouvrage à l’autre : ce sera La Comédie humaine. Dès lors, les livres se succèdent à un rythme effréné : Le Lys dans la Vallée (1836), La Rabouilleuse (1842), Illusions perdues (1843), La Cousine Bette (1846), Le Cousin Pons (1847)… La Comédie humaine, œuvre immense comprenant 2 000 personnages dans 91 ouvrages, dépeint la société de l’époque. Par cet ensemble gigantesque et par son souci du détail, Honoré de Balzac se veut le témoin de son siècle.

Pour supporter le travail titanesque qu’il s’impose, il boit une quantité astronomique de café. Cette consommation excessive a raison de lui : épuisé, malade, il s’éteint le 18 août 1850, à Paris, à l’âge de 51 ans.