Bataille en Champagne
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Bataille en Champagne

Descriptif
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55€

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Description

Métal : Bronze massif, argenté
Diamètre : 68 mm
Poids : 180 g
Présentation : sous boite
Atelier de gravure : Monnaie de Paris

La campagne de 1914 a immobilisé le front sur une ligne qui va des Flandres aux Vosges, et décrit une vaste saillie vers l'ouest à travers la Picardie. On peut réduire cette avancée en lançant l'attaque à ses deux extrémités, en Champagne et en Artois. Menacé sur ses arrières en direction des Ardennes ou de Lille, l'ennemi sera contraint d'entreprendre une retraite générale.

A la fin de 1914 et dans les premiers jours de janvier, une offensive de grande ampleur avait déjà été lancée en Champagne par la IVe armée. Sans résultats sérieux, mais Joffre avait attribué l'échec au mauvais temps.

Quelques jours plus tard, une nouvelle action est déclenchée au nord de Soissons, pour la conquête de l'éperon 132 et du plateau de La Perrière. Le général de Lamaze, qui commandait le secteur, a émis des réserves ; il a été remplacé par le général Berthelot, un proche de Joffre, officier d'état-major inconscient des réalités du terrain. De son QG, il dicte ses ordres : "La division devra attaquer en bousculant tout devant elle ... elle devra s'engager à fond comme en rase campagne, sans tenir compte des tranchées et fils de fer que le tir de l'artillerie devra avoir bouleversés, contre un ennemi peu nombreux, démoralisé, peu tenace ...".

Les vagues d'assaut françaises réalisent des prodiges, atteignent la cote 132, mais ne peuvent contourner le plateau de La Perrière et doivent abandonner le terrain conquis devant la violence des contre-attaques allemandes. Le bilan de l'action est nul alors qu'elle a coûté
12 000 morts.

La deuxième bataille de Champagne commence un mois plus tard. A partir de Perthes, conquis en janvier, Joffre entend prendre le contrôle des crêtes voisines pour y installer son artillerie et détruire ainsi la voie ferrée qui, quelques kilomètres plus au nord, dessert les arrières immédiats du front allemand, entre Reims et l'Argonne. Malgré les conditions météorologiques abominables, l'attaque se déclenche le 16 février. On se bat furieusement pour la possession de l'ensemble fortifié de Beauséjour. Les gains de terrain ne dépasseront pas 1 km pour 40 000 tués, blessés ou disparus dans le camp français. Joffre se justifie en expliquant que cette offensive a soulagé les Russes alors sérieusement malmenés par les Allemands. Le vainqueur de la Marne reste optimiste et "compte obtenir une décision en France avant le mois de mai".

A la conférence réunie à Chantilly en juillet, Joffre réaffirme sa volonté d'offensive. La bataille reprend donc en Champagne où les IIe et IVe armées des généraux Pétain et de Langle de Cary vont attaquer avec 30 divisions la IIIe armée allemande de von Einem qui n'en compte que 12.  La troisième bataille de Champagne se déclenche le 25 septembre, après  75 heures de préparation d'artillerie. Dix-huit divisions partent à l'assaut, malgré la brume et la pluie. L'élan de la troupe est magnifique mais la "Main de Massiges" n'est que partiellement occupée, et deux jours plus tard, le village de Tahure et l'observatoire du mont Têtu sont perdus. Après 12 jours de bataille, aucun des objectifs initiaux n'a été atteint et les deux armées engagées ont perdu 135 000 hommes, pour des gains de terrain insignifiants, alors que les Allemands n'ont perdu que 85 000 hommes ...

Les opérations menées parallèlement en Artois ne connaissent pas une issue plus heureuse et se soldent par des pertes tout aussi importantes pour des gains dérisoires.


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