Comité de Salut Public  (6 avril 1793)
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Comité de Salut Public (6 avril 1793)

Descriptif
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18€80

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Description

Métal : Cupronickel
Diamètre : 41 mm
Poids : 31 g
Tranche : cannelée
Présentation : sous capsule

Au printemps 1793, la situation à l'échelle nationale est grave. Une coalition s'est formée contre la France. La guerre de Vendée éclate. Il s'agit d'un soulèvement contre-révolutionnaire, opposé au gouvernement de la 1re République. Les troupes vendéennes, qui prennent plus tard le nom d' “armée catholique royale” se soulèvent et s'emparent de la Vendée, mais aussi du Maine-et-Loire et d'une partie de l'Anjou et du Poitou, faisant des milliers de victimes.

Le gouvernement de la France jusqu'au Directoire

Le gouvernement révolutionnaire est sérieusement menacé par cette insurrection, d'autant que d'autres rébellions se produisent en Normandie, à Lyon et à Marseille. De plus, l'armée républicaine vient de subir un revers retentissant, contre les Autrichiens, à la bataille de Neerwinden, le 18 mars 1793. Pour conjurer le péril intérieur et extérieur, la Convention nationale crée un Comité de salut public, qui apparaît très vite comme une puissance à part entière. Pour la première fois, dans une appellation institutionnelle, naît la notion de “salut public”. Il est mis en place le 6 avril 1793, par Bertrand Barère de Vieuzac. Le Comité de salut public comprend 9 membres, parmi lesquels : Danton – son membre le plus éminent – Barère, Cambon, Lindet, élus pour un mois et rééligibles. Après la chute de la Gironde, quelques personnalités vont s'ajouter : Hérault de Séchelles, Saint-Just, Couthon. Mais en juillet, Danton jugé trop mou est éliminé. Après de nouveaux remaniements , Robespierre entre au Comité le 27 juillet et va en devenir le véritable chef.Il s'agit alors de faire face au pouvoir en place et de proposer des mesures énergiques pour assurer sa sauvegarde, tant sur les frontières, qu'à l'intérieur de la France. Le Comité de salut public va se substituer peu à peu aux anciens ministères. Par la loi du 14 frimaire an II (4 décembre 1793) la Convention lui confère formellement le pouvoir exécutif. Il devient le véritable gouvernement de la France, jusqu'au Directoire.

“La République n'est plus qu'une grande ville assiégée”.

Ce cri de Barère dépeint exactement la situation de la République au début de l'été 1793. La Révolution est divisée, la province est en rébellion contre Paris. À l'extérieur, la garnison française de Mayence capitule le 23 juillet, les Autrichiens entrent à Valenciennes le 28 ; les Anglais mettent le siège devant la République. Tout est réuni pour assurer l'effondrement de la France révolutionnaire. Assaillis de toutes parts, les sans-culottes n'ont que le choix de “la liberté ou la mort” : c'est le cri de guerre des armées de l'an II. Contrairement aux idées reçues, au début, le Comité de salut public est moins dominé par les voix des célèbres tribuns que sont Danton ou Robespierre, que par celle de Bertrand Barère. Il en est le pilier inamovible pendant 17 mois. Il dispose de la majorité des voix et impose une dictature révolutionnaire, une politique répressive qui va bientôt engendrer la Grande Terreur, une période de la Révolution particulièrement sombre et meurtrière. La mise “à l'ordre du jour” de la Terreur est annoncée par Barère le 5 septembre 1793, au nom du “salut public” et de la “sûreté générale”. Les exactions et les débordements sanglants de cette politique, vont gravement noircir l'image de la Révolution française en Europe et dans le monde.

6 avril : mise en place du Comité de salut public
27 juillet : Robespierre entre au Comité
5 septembre : mise à l'ordre du jour de la Terreur

Le saviez-vous ?
Cette affaire, qui concernait Robespierre fit beaucoup rire la Convention. C'est en réalité le premier coup porté à l'aura du grand tribun. Le Comité de sûreté générale s'était aperçu que “l'incorruptible”, surnom de Robespierre, avait pris dans ses cartons un dossier concernant la duchesse de Bourbon, signalée comme fréquentant un endroit étrange. Vadier – membre du Comité et principal opposant de Robespierre –, découvrit que ce cercle était animé par une vieille domestique : Catherine Théot, qu'elle se faisait appeler “la Mère de Dieu” et qu'elle annonçait régulièrement l'arrivée du messie, consolateur des pauvres. Pour compromettre Robespierre, Vadier insinua que Catherine Théot pourrait bien être à la solde d'un aspirant dictateur et que le messie en question n'était autre que Robespierre lui-même !

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